Les Biais Cognitifs : Acte 3 – Attention au biais de négativité

Le biais de négativité

AZ Perfect :  Le biais de négativité – Ne se souvenir que du négatif

Tout au long de notre vie, nous traversons différentes expériences. Cela peut être des expériences positives, qui nous ont apporté de la satisfaction, du plaisir ou des expériences plus difficiles, avec des sensations plus négatives.

Comme nous l’avons déjà évoqué plusieurs fois, notre cerveau nous trompe.

Notre cerveau, là encore, nous oriente vers des choix inconscients.

Il met en place une tendance à donner plus d’importances, plus de poids à nos expériences négatives.

Ainsi, nous mémorisons plus facilement et plus longtemps les expériences négatives.

Cela s’appelle le biais de négativité.

Ce biais de négativité donne plus d’importances à nos expériences négatives.

Par exemple : Quand vous marchiez, enfant sur les rochers à la recherche des crabes.

Vous vous souvenez quand vous avez glissé et que vous vous êtes fait mal.

Mais cela demande un effort de se dire que pour une chute, il y a aussi des centaines d’heures à courir et s’amuser sans problème.

Votre cerveau, lui va retenir la chute et va créer un biais cognitif : Courir sur des rochers = Chutes = Douleur.

À chaque fois que vous allez courir ou vous que vous verrez quelqu’un courir sur des rochers, vous penserez qu’il risque d’y avoir un accident et non pas à la joie que cela peut procurer.

Pourtant même si dans toutes expériences, il peut y avoir des effets négatifs, ils ne sont pas systématiques et récurrents.

Le biais de négativité va s’activer à chaque fois qu’il peut faire référence à une expérience négative et ainsi vous incitez à ne pas faire, car il y a un risque.

Et l’image de ce risque va être amplifiée et faire appel à notre état émotionnel : ici la douleur.

Il serait plus rationnel de prendre en compte le facteur bénéficie/risque.

Je ne suis tombé qu’une fois alors que j’ai couru 10 000 fois. Donc je n’ai que très peu de chance de tomber. Mais non, votre cerveau, se remémorer ce moment où vous êtes tombé. Vous vous souvenez, vous avez eu très mal. Vous souffriez le martyre…

Le biais de négativité est puissant, car il se construit aussi sur nos émotions et nous replonge dans l’état émotionnel que l’on a subi.

Mais, une fois identifié et même si notre première réaction est de ne pas aller courir sur les rochers, nous pouvons construire un raisonnement plus rationnel qui nous permettrait de prendre des décisions plus pertinentes.

Alors, pensez-y !

 

Ensemble, nous y arriverons

Cyrille

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